Les erreurs salvatrices de l’univers

Ci-dessus, une vue d’artiste qui montre une vue simplifiée de la dualité de l’entropie de désordre. Elle se rattache à l’entropie de SHANNON dans laquelle il n’est pas question d’énergie mais seulement de quantité d’informations. En première approche, on peut voir que l’ordre est représenté avec l’image de gauche et le désordre, par celle de droite. La loi DUO5 fondée sur la loi KOIDE élargie, indique que cette dualité d’entropie informationnelle, est héritée de la dualité d’état de l’univers. La Bulle-Univers en expansion observable est issue de la matrice permanente oscillante. La cause des fluctuations ou oscillations de Bodys-zéros, est la recherche de l’impossible zéro absolu. C’est le paradoxe existentiel relatif à la dualité fondamentale {espérance-réalité}. Ce paradoxe existentiel est basé sur l’inévitable erreur relative à l’obtention du zéro absolu.

Fondamentalement, la notion d’erreur est l’écart relatif à la dualité {espérance-réalité}. L’espérance d’obtenir le zéro absolu inertiel est toujours entachée de l’erreur qui la différencie de la réalité.

L’espoir fait vivre mais sur une corde raide. Paul Valéry

La notion de « corde » est significative dans le Bodys oscillant dans une dimension.

Cet article vient appuyer l’excellente réflexion de Laurent DEGOS, médecin et professeur à l’Université Paris Diderot, traduite dans son livre intitulé « éloge de l’erreur« . Laurent DEGOS a entièrement raison quand il affirme que nos sociétés – bien organisées – craignent l’erreur qui est source de désordre. Il y a dualité entre les conservateurs craignant toute modification par peur des « erreurs » et les évolutionnistes ou créateurs en tous genres, qui « inventent » en prenant le risque de faire des erreurs. Bien que vaguement conscients de son impossibilité, les premiers rêvent de l’impossible « risque zéro« . Selon la loi DUO5, cette dualité {espérance-réalité} chez les êtres vivants, est héritée (comme toutes choses par ailleurs) du néant stochastique. Le néant est fait d’une infinité d’oscillateurs stochastiques (Bodys-zéros), qui « cherchent » l’impossible zéro inertiel M. La permanence de cet échec est le « paradoxe existentiel » servant de prémisses à la loi DUO5. La répétition fluctuante des erreurs, est salvatrice, car le « brassage » stochastique éternel qu’elle suscite, ouvre la probabilité statistique de combinaisons évolutives. Le paradoxe existentiel se résout naturellement par la forme dipolaire et symétrique de chaque oscillateur Bodys-zéros.

La Nature résout le paradoxe inertiel relatif à l’espérance du zéro absolu parfait (ZAP) par la dualité de l’oscillateur Bodys générant le zéro symétrique parfait (ZSP). Mais comme le problème demeure dans le confinement de chaque pôle de Bodys, la recherche du ZAP se poursuit éternellement. Cette fluctuation généralisée, possède un immense potentiel évolutif.

L’erreur relative au paradoxe temporel

Dans l’état stochastique éternel, les oscillateurs (Bodys) sont statistiquement déconnectés entre eux. Il n’y a donc pas de continuum masse-espace-temps consolidé. Mais dans le confinement de chaque oscillateur 1D, les paramètres physiques aléatoires, existent bien. C’est l’ancêtre de l’effet « peau » qui gère la dualité {interne-externe}. Comme il n’y a pas d’écoulement de temps global, le brassage stochastique, ouvre un potentiel infini de combinaisons aléatoires ayant une certaine probabilité de synchronisation pour un nombre critique de Bodys. La synchronisation fusionne un « point zéro commun » réalisant le centre d’un Condensat de Bose Einstein (BEC) de taille cosmique et de basse entropie de désordre.

Le paradoxe temporel peut se décliner comme suit : le non écoulement de temps ouvre un potentiel infini de combinaisons. Il existe un très grand nombre N_C d’oscillateurs durant un pseudo temps T_C relatif au cumul des cycles aléatoires et particuliers, de chaque oscillateur, pour obtenir la synchronisation d’un nombre limité N_S de Bodys.

La probabilité d’obtenir une drastique réduction d’information amenant au BEC-fossile, prémisse de l’état « Bulle-Univers » en expansion et observable, est forcément unitaire.

avec

Le pseudo-temps T_C est sous la forme d’un nombre (sans dimension) puisqu’il cumule des cycles ou « essais aléatoires ». Cette évolution {désordre → ordre} est contre-intuitive dans la vie de tous les jours. La loi DUO5 montre qu’elle est cyclique et que le pseudo temps de synchronisation est très largement supérieur à la durée de vie de l’univers en expansion, observable. Cela rend spéculatif les « univers parallèles ». En faisant l’approximation que le cycle moyen des Bodys « candidats » à la synchronisation, est celui de l’électron, alors DUO5 montre que ce pseudo temps cumulé est plus de 10¹⁰⁰⁰ fois plus grand que la durée de vie de la Bulle-univers en expansion.

La première erreur salvatrice du flux de synchronisation

Sans erreur, l’état « néant » serait représenté par des oscillateurs figés dont les masses auraient atteint le parfait zéro absolu générant ainsi une amplitude infinie. N’oscillant plus, il serait donc inerte et non évolutif. Cela ressemblerait à l’adage populaire :

Celui qui ne fait rien ne se trompe jamais

Cette première erreur, liée au paradoxe existentiel, est la cause de l’amorce du flux de synchronisation. Cependant la saturation de ce flux est entachée d’une erreur car elle n’est pas isotrope dans le BEC-fossile. Elle ne réduit que les intervalles élémentaires tangentiels des couches oscillantes de Bodys. Cette réduction provoque la fusion généralisée de la couche de pôles, située au point de rebroussement sur l’aire du BEC-fossile. Le masquage des charges, brise le lien radial des Bodys. Les pôles libérés entre ainsi en expansion. Leur masse n’étant plus annulée est révélée. C’est la matière de la Bulle-Univers en expansion.

La seconde erreur salvatrice de la synchronisation

La synchronisation des Bodys dans le Condensat de Bose Einstein cosmique ou BEC-fossile, ne se fait pas sans mal et sans erreur. Les conditions à remplir – d’une manière aléatoire – sont extrêmement improbables : a) superposer les points zéros ; b) avoir la même fréquence ; c) avoir la même phase, d) avoir la même inertie initiale M. Les taux d’erreur amènent des regroupements entre « M » quasi identiques. Chaque groupe a donc une composante L propre, affectant ainsi la constance du rayon du BEC-fossile. C’est ainsi que la sphéricité du BEC présente des défauts ou erreurs sous forme de « vallées » et de « bosses ». Lors de la fusion, le brusque masquage des charges (di/dt) crée un courant d’extra-rupture radial dans les Bodys (causalité non locale) qui tend à annihiler les pôles contraires. Cette annihilation est effective pour tous les pôles compris dans le rayon moyen ou dans les « vallées ». Les rares pôles se trouvant dans les « bosses », sont épargnés. Ce taux d’erreur (1/137) sauve une (petite) partie des pôles. Ces rescapés sont les parties élémentaires de toute la matière de la Bulle-Univers en expansion. Dissociés de leur Bodys respectif, ils franchiront le point de rebroussement sans encombre. C’est la cause de l’expansion de l’état « bulle-Univers ». Sans cette erreur, la sphéricité du BEC aurait été parfaite et 100% des pôles seraient restés dans l’amplitude d’influence de l’annihilation et la Bulle-Univers aurait avorté.

L’erreur de la mitose-expansion

La Bulle-Univers en expansion, évolue dans « rien » c’est à dire dans le néant stochastique, caractérisé par son haut niveau de désordre. Par définition pour ramener l’isotropie de facteur x, des intervalles élémentaires, il convient d’obtenir le nombre x de BEC-fils de tailles identiques et donc de densité moindre. Cette mitose augmente donc la surface de la « peau » de l’ensemble des BEC-fils. Ainsi l’expansion amène les BEC-fils à se déchevêtrer et exposer de plus en plus de surface à la haute entropie externe. Ces deux phénomènes (peau et mitose) ont été hérités par les cellules procaryotes. Lors du flux de synchronisation, le BEC-fossile se « nourrissait » de Bodys en affrontant le risque du désordre extérieur. L’expansion, en augmentant le ratio {surface-volume}, provoque l’augmentation d’entropie jusqu’à se confondre avec l’état stochastique.

Conclusion

Cet article passe sur une série d’erreurs comme celle existant entre le facteur aléatoire de mitose et le facteur d’annihilation qui tend (sans succès et en 5 phases) de converger avec le facteur de mitose. Cette erreur est fondamentale car elle représente la variable d’ajustement qui est la source de la seule et unique particule composite stable de l’univers, le proton. Avec son électron orbital, il représente l’atome d’hydrogène qui est la source (après fusions au sein des étoiles massives) de toute la matière inerte et vivante. Cet article passe également sur l’erreur relative au nombre canonique 5, situé au 5^eme rang de la suite de Fibonacci (0, 1, 2, 3, 5) et son nombre d’or :

quand il est comparé au ratio du logarithme en base 5 du facteur de mitose ξ² (de source aléatoire), au facteur relatif à la progression géométrique de raison 2 :

Cet article passe également sur la ressemblance entre l’immense potentiel du brassage stochastique initial et celui de l’interaction entre le désordre de l’écume de l’océan et l’ordre que peuvent apporter les microfissures des roches, en figeant certaines combinaisons propres à la vie. Ainsi la loi des grands nombres laisse une probabilité non nulle de conjuguer la géométrie de la « peau » minérale avec une géométrie (figée) chimique adaptée. Du point de vue statistique, cette réduction d’entropie est une sorte d’erreur. Cet article ne traitera pas non plus des erreurs successives qui sont à la source de l’évolution du vivant. A cet égard, il faut noter l’ambiguïté du mot « adaptation » qui laisserait entendre un certain déterminisme. Il s’agit plutôt – à chaque étape évolutive – d’un relatif petit nombre de rescapés, face à un très grand nombre d’échecs.

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