Les spéculations sur les multivers

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Les spéculations sur les multivers

Avant propos

La théorie du physicien EVERETT est inspirée du problème des états quantiques superposés, imagés par le chat de Schrödinger. Elle suppose que notre monde coexiste avec de nombreux autres univers, qui se divisent continuellement en univers divergents et non connexes. D’après Everett, chaque monde contient une version unique de chaque élément. Par ailleurs LINDE et VILLENKIN, ont supposé l’existence d’une inflation éternelle cosmologique sous la forme d’un nombre infini d’univers bulles, sans connexions les uns avec les autres, ou de façon très marginale. Ils s’appuient sur les fluctuations quantiques relatives au principe d’incertitude. Selon LINDE, « il n’y a aucune raison de penser que les lois de la physique soient les mêmes dans chaque univers, et il existerait ainsi bien plus d’univers que d’univers concevables par nous ». L’approche d’EVERETT est une spéculation élaborée à partir des états superposés qui eux même ne sont pas expliqués par le modèle standard. De plus, certains spéculent sur l’observation du grand trou de l’Eridan, pour y voir l’image d’un univers parallèle.

Ce sont des conséquences directes de la dualité {quantique ↔ subquantique} et donc de la dualité de localité. L’enquête de MERMIN montre qu’une grande partie des tenants du modèle standard, ont un problème avec la dualité de localité. Cependant l’approche de LINDE et VILLEKIN est intéressante car elle évoque une infinité « d’univers non connexes ». Je serais d’accord avec cette vue si : a) on admet un sens large à la définition « univers » ; b) si on explique (pas seulement décrire) les causes profondes de leurs existences.

Les « multivers » de la loi DUO5

Les « multivers » DUO5, ne sont autres que les Bodys stochastiques qui sont les éléments de l’Omnivers. Ce ne sont pas des « univers » cousins du nôtre mais juste de simples oscillateurs dipolaires 1D, les Bodys-zéros. La justification de leur existence est développée dans « le paradoxe existentiel« . L’approche mathématique n’a aucune chance de comprendre ce paradoxe inertiel, car il est basé sur la dualité entre l’impossibilité d’atteindre le zéro absolu et la non justification de toute présence inertielle. Le zéro absolu et l’infini de la mathématique – spécifiques aux nombres purs – sont inadaptés aux paramètres physiques. Cependant, l’aspect dipolaire des Bodys-zéros – armés de leur parfait zéro de nature symétrique – peuvent être en nombre infini ou indéfini. Ainsi défini, on peut rejoindre la théorie de LINDE sous la forme corrigée d’une infinité de « corps oscillants » non connexes et éternels. On peut même être d’accord avec la réserve « non connexe ou de façon très marginale« . Cela veut dire qu’il existe une probabilité non nulle, de connexions partielles. encore faut-il expliquer pourquoi et comment !

La notion d’équivalent temps de l’Omnivers

L’infinité d’oscillateurs Bodys-zéros stochastiques, est dotée d’une entropie de désordre quasi infinie. Cela s’assimile à un immense brassage ces éléments non connexes. Du parfait zéro symétrique de chaque Bodys stochastique, indique clairement qu’il n’existe pas – à ce stade – de continuum masse-espace-temps. Cela veut dire que le temps global ne s’écoule pas.

Cependant, si on considère les premiers « candidats Bodys » proches de la synchronisation, on peut leur assigner un équivalent temps de celui connu dans le BEC-fossile. Cet équivalent temps est celui des Bodys du BEC-fossile, hérité par l’électron. Il vaut te = 1.288×10-21 s. Ainsi pour synchroniser les ξ11 Bodys du BEC-fossile, on peut évaluer le nombre N de brassages. En première approximation la factorielle –: N = 10¹²⁰ – est un nombre si grand qu’il es incalculable. De plus, le processus de synchronisation comporte tellement d’échecs que même cet immense nombre est très largement en dessous de la réalité. Même avec cette sous-évaluation : N tₑ = (10¹²⁰)⁸⁰  secondes, on est très largement au dessus du temps d’un cycle univers soit 1027 secondes déduit de cette relation vérifiées par 5 autres avec une occurrence numérique > sigma 7 !

que la probabilité d’avoir plusieurs Bulle-Univers en même temps, est quasiment nulle. C’est bien plus improbable que de gagner le gros lot du loto, 10 fois de suite avec à chaque fois, une seule combinaison à 5 chiffres.

Comme le fonctionnement des Bodys synchronisés régissant notre Bulle Univers, est directement hérité des Bodys stochastiques, alors la formulation des lois (simples) qui régissent l’Omnivers, sont à notre portée.

6 réponses

  1. LC dit :

    Je trouve que la notion d’entropie de désordre « quasi infinie », même si elle est pratique, porte à confusion. Notre vocabulaire n’est pas assez précis. En effet, soit l’entropie est infinie, soit elle ne l’est pas. Si elle ne l’est pas, alors qu’elle est sa valeur max? et on ne peut répondre à cette question !

    La notion d’entropie ne s’applique t-elle pas à un système?
    On ne peut considérer l’univers stochastique comme un système, contrairement à la bulle univers. Aucune formule n’y est recevable. Car toute formule vient forcément d’une bulle univers dont le champ d’applicabilité est limité à elle même.

    Si le nombre de bodys non connexes est infini (dans le sens indéfini, car non mesurable) il est impossible de garantir qu’il n’y a qu’un seul BEC viable, aussi peu probable que cela peut être, tout comme il serait impossible d’y avoir accès, temporellement ou spatialement.

    S’ouvre alors le champ de la croyance, où chacun peut avoir une sensibilité différente !
    Toute question sans réponse avec des preuves irréfutables laisse la possibilité d’y apporter sa propre réponse. Ce n’est pas scientifiquement satisfaisant, mais d’un autre coté, c’est le reflet de notre nature humaine, profondément duale, logique et spirituelle.

    Faut-il s’en contenter? bien-sur que non !
    On ne peut qu’admirer ceux qui cherchent des réponses aux questions en général et qui en font profiter les autres, comme vous le faites. Mais quelque part, un voile recouvre toujours les réponses, comme si elles devaient rester imparfaites, à l’image de la synchronisation du BEC zéro !

    • Bonjour LC

      Je peux affirmer que l’entropie de « désordre » n’est pas binaire (1 ou 0). Si je parle de « presque infini » c’est pour tenir compte de la partie en cours de synchronisation. Sinon on entre dans le flou des bords et des limites…. C’est la notion même du néant qui prend une dimension non statique avec la dualité des zéros (absolu et symétrique).

      Le fonctionnement des Bodys stochastiques est hérité des Bodys synchronisés et ceux-là gouvernent les lois de la Bulle Univers. Donc on peut tout à fait formuler les lois de l’état stochastique et avant tout du paradoxe existentiel de l’inertie M et de son incontournable couplage avec son amplitude L qui signe le mode oscillatoire. Le champ d’application n’est pas limité à la Bulle-Univers puisqu’elle découle de sa « mère » ou matrice stochastique.

      La garantie d’un seul BEC contemporain se formule plutôt par « très très hautement improbable » car les conditions de synchronisation sont tellement extrêmement, improbables que l’équivalent temps a vraiment très peu de chance d’être plus petit que sa très petite (relative) durée de vie. C’est comme si on demandait à une personne d’imaginer, de construire et de monter toutes pièce d’un Airbus en 10 secondes. Je dirais même que c’est bien pire que cela si on imagine ce que peut donner la factorielle de xi^11 ! qui est pourtant ultra simplificatrice !

      Le champ de la croyance est libre mais il ne doit pas interférer avec la science sous peine de retourner au moyen âge !

      Bien à vous.

  2. LC dit :

    Mon positionnement en sceptique n’est pas à prendre comme la remise en cause de votre formidable et enrichissant travail, mais plutôt comme les limites de ma compréhension que j’essaie de repousser en changeant l’angle d’éclairage. Je crois que la curiosité doit en partie être guidée par le scepticisme.

    Quand on nomme l’omnivers, on lui donne un statut d’ensemble qu’il n’a pas (pas de temps global, pas d’espace global, non connexité, zéros physiques…). La formule de Boltzmann s’applique à un système macroscopique. Les deux ne paraissent pas compatibles.

    Questions sur le fonctionnement du bodys (base de DUO5):
    – M=0 absolu et M>0 sont injustifiables. Mais L=0 absolu et L>0 également injustifiables. On comprend donc que seule l’intrication des deux permet d’avoir une solution, sous la forme d’une variation oscillante intriquée et éternelle.
    – Si on prend un élastique qu’on tend entre nos deux mains, alors il existe une force de rappel au sein de l’élastique, d’autant plus forte que l’on écarte l’élastique. Chaque L de l’élastique porte une partie de cette force de rappel. Cette analogie pourrait-elle être applicable au bodys?
    – Le problème dans cette analogie, c’est que pour le bodys, il n’y a pas d’opérateur qui tire l’élastique. Sauf si on considère qu’après avoir lâché simultanément les deux bouts de l’élastique, plus on se rapproche du milieu de l’élastique, plus le potentiel inertiel grandit alors que L diminue. Arrivé au centre de l’élastique, le potentiel inertie accumulé s’exprime sur son « élan » dans le L opposé. Comme il y a deux pôles, la symétrie est respecté en permanence.
    – Quand l’élastique est tendu, si je coupe au centre, c’est comme si le lien qui relie les deux pôles n’existait plus; la force, qui était une force de rappel vers le centre, change de direction et devient « séparative ».
    – Au lieu de couper au centre, on peut aussi attendre que l’élastique se rompe par lui même. L’idée pourrait-elle applicable au bodys?

    L’idée derrière tout cela est de s’affranchir de l’interaction électromagnétique entre les deux pôles au sein d’un bodys.

    • Bien compris votre positionnement !

      S’agissant de l’entropie de désordre ou informationnelle, elle ne s’applique pas à l’Omnivers comme vous dîtes, ni au BEC-fossile en devenir mais bien au xi^8 pôles séparés après la saturation.

      L’analogie du Bodys avec l’élastique est intéressante surtout pour l’aspect de la dualité symétrique et de son éventuelle rupture séparatrice. Par ailleurs vous avez raison de dire qu’il faut chercher à s’affranchir de la force électromagnétique. En effet, celle-ci varie en 1/r² dans l’espace-temps constitué, ce qui est différent des conditions 1D du Bodys. Dans le Bodys, l’existence des 2 ML opposés n’a de sens que si les pôles sont toujours causalement reliés. Après « séparation », c’est la raison pour laquelle nait la gravitation qui fera office d’un pôle en face des masses en expansion. La somme est strictement égale à zéro ! Vue « globalement de l’extérieur » la Bulle-Univers n’existe pas. Elle n’existe que dans le confinement dans lequel nous évoluons !

      Mais cette analogie est cependant délicate, car pour le Bodys, il y a d’abord le freinage qui a deux causes : a) la force coulombienne ; b) l’augmentation de la masse (l’inertie) de chacun des pôles. Ensuite le rebroussement est commandé par la force coulombienne. Mais on a vu que la force coulombienne originelle est juste une composante de F = f(ML) = Cte. Aller au-delà du point de rebroussement équivaudrait à perdre la causalité et donc le zéro symétrique ! Et puis la temporalité (fréquence du cycle 1/te) joue un rôle dans le lien causal. En effet de ML = Cte découle Mv = Cte qui revient effectivement à ralentir en phase ascendante. De plus on peut écrire Mv = Cte selon : ML/t = Cte, ce qui indique que t (local) se dilate comme M. Ainsi v varie en 1/r² et la dilatation du temps résout le paradoxe d’avoir le même temps te pour le cycle entier et pour le flou (Compton) x^2 fois plus petit de la rayon du BEC. On retrouve ici les lois de la relativité où le temps local se dilate tandis que la longueur (dans le sens de la progression) se réduit.

  3. LC dit :

    Si MV est une constante alors à la saturation, comme V=c=Cte, alors M est une constante (masse de l’électron ou du positron).
    Notre bulle univers a hérité de la vitesse la plus lente qu’un pole de bodys puisse avoir. C’est une vitesse ridiculement petite à l’échelle de la bulle univers.
    Mais si le temps est dilaté, est-ce lui qui nous donne en plus cette impression de lenteur de la vitesse de la lumière?
    Au point de rebroussement:
    – en 1D, théoriquement, v devrait égale à 0.
    – Donc si v=c, 2 solutions:
    1. soit il existe une sorte de boucle de demi tour qui fait que la vitesse radiale est nulle, mais pas la vitesse tangentielle qui est égale à c (le 1D aurait alors une épaisseur qui permettrait ce degré de liberté)
    2. soit c’est la vitesse tangentielle d’attraction entre deux pôles voisins, limitée à c car pole séparé toujours couplé au BEC

    • Attention la vitesse v se dilate comme M et c’est effectivement au point de rebroussement qu’elle est égale à c. En Fait les calculs montrent qu’il existe la même indétermination au point de rebroussement que dans la longueur de Compton de l’électron. La dilation du temps permet d’avoir le même te dans l’intervalle « rebroussement » que dans l’intervalle du rayon du BEC. Cette indétermination ne dit rien sur un éventuel temps d’arrêt. Le v = 0 impliquerait l’aporie d’un M infini ! En fait M est typiquement égal à me de l’électron. Cette indétermination spatiale (et donc vitesse) est la source de l’expansion à v = c lors de la séparation causale des pôles opposés.

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