Hasard & Fécondité
Jacques Monod a écrit le fameux essai « hasard et nécessité » titre qu’il attribue à Démocrite : « Tout ce qui existe dans l’univers est le fruit du hasard et de la nécessité ». Selon moi, Démocrite a commis une erreur avec son « Tout » car l’aspect « nécessité » ne concerne que le vivant. En effet, l’essai de Monod propose une réflexion épistémologique dans l’étude du vivant au regard de la biologie moléculaire. Son essai est particulièrement pertinent s’agissant de la biologie. Einstein a dit cette phrase absurde : « Dieu ne joue pas aux dés« . Outre le dangereux mélange des genres entre religion et sciences, j’ai démontré ici que cette assertion est complétement fausse. Les lois statistiques associées à la mitose fractale, représentent la source de la complexité. Comparé à l’état « froid » du BEC-fossile où la synchronisation a réduit au plus bas le niveau d’information, la mitose fractale fait exploser le niveau d’informations et donc le niveau d’entropie de désordre. Il y a donc un cycle da la dualité des états d’Univers.
Le démon de Maxwell
Maxwell suggère que la seconde loi de la thermodynamique n’est vraie que de manière statistique. Cette loi indique l’irréversibilité de phénomènes de transferts thermiques se traduisant par une augmentation continue de l’entropie. Or, l’expérience du démon de Maxwell propose un processus permettant de revenir à un état de température inégale en diminuant l’entropie, ce qui est en principe impossible selon la seconde loi de la thermodynamique. Ce paradoxe a suscité, et suscite encore, un grand nombre d’études et de débats depuis son énoncé en 1871. Selon un point de vue largement majoritaire, la levée de ce paradoxe a été effectuée par le physicien Léon Brillouin. Dans son raisonnement, il inclut la très importante notion d’information. En revanche son explication qui voudrait justifier une baisse d’entropie à l’aide du « démon » qui verrait mieux que l’observateur macroscopique, me paraît plus que naïve.
L’entropie de désordre de l’Ominivers
Tous ces débats font l’amalgame entre l’entropie mécanique et l’entropie de désordre ou de l’information au sens de Shannon. Selon DUO5, Il y a une dualité fondamentale qui consiste dans un cycle d’univers, à opposer le hasard doté d’une très grande quantité d’informations stériles Ns , a la probabilité statistique de la réduire à un petite quantité nf pour obtenir une information ayant un potentiel de fécondité.
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On a vu ici pourquoi l’Omnivers permanent existe à cause du paradoxe existentiel. Il faut rappeler sans cesse :
Cela implique d’emblée une forme oscillante. Mais l’interdiction nette du paradoxe, est résolu par la dualité des zéros qui offre la solution du zéro obtenue par l’oscillateur symétrique, selon :
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Mais à chaque passage au point zéro de cette oscillation dipolaire, le hasard cherche éternellement l’impossible zéro absolu pour le ℳ de chaque pôle. Cette impossible éventualité provoquerait une amplitude infinie et donc annulerait la notion d’oscillation. Cette recherche permanente de la Nature, d’essayer d’atteindre l’impossible zéro absolu, est une sorte de déterminisme. Le genre humain a hérité de cela au travers de la dualité {espoir ↔ réalité}.
C’est ainsi que l’Ominivers éternel existe dans le cadre d’une infinité d’oscillateurs Bodys. Cette infinité est rendue possible car les Bodys sont strictement à zéro paramètre physique. Cela implique une autre dualité importante en physique : la dualité de référentiel {inter-externe}. Le troisième corps « Bodys » génère le parfait zéro symétrique obtenu par le confinement des 2 pôles opposés. Les Bodys sont non connexes, stochastiques et représentent un néant sans continuum masse-espace-temps tout en possédant un immense potentiel d’information. En effet, chaque Bodys varie de point zéro à chacun de ses cycles.
Hasard, synchronisation et fécondité du BEC-fossile
Le modèle de KURAMOTO indique clairement la propension d’une quasi infinité d’oscillateurs stochastiques, à se synchroniser partiellement. L’immense entropie (informationnelle) de Shannon, présente une dualité avec la synchronisation. Dans le cadre de l’Omnivers, l’absence de continuum masse-espace-temps implique un non écoulement du temps global et donc un potentiel infini de brassage. La probabilité pour que le hasard puisse obtenir un flux de synchronisation suffisant pour former le BEC-fossile cosmique est unitaire. La relation 1, indique que l’immense entropie de désordre est réversible. Pour fixer la notion de fécondité, il suffit d’observer la Bulle-Univers en expansion pour s’en convaincre.
On a vu ici que le hasard produit une immense majorité de solutions stériles. On a vu également que notre Bulle-Univers a pu exister grâce à un coefficient d’erreur (k5) de synchronisation qui a évité l’annihilation totale. On a vu que notre Bulle-Univers fonctionnait grâce à la mitose fractale en 5 phases. Pour cela il a fallut que le hasard permette au lot synchronisé des ξ11 Bodys-zéros atteigne les ratios suivants :
et
et
Conclusion
Il y a bien une réversibilité de l’entropie de désordre. La formule 1 exprime la dualité entre le nombre incalculable d’informations élémentaires de l’Omnivers et la synchronisation des Bodys formant BEC avec un minimum d’information. Mais la mitose fractale qui s’en suit, relance le processus de multiplication de l’information par la complexité des agencements des paires électrons-positrons en nombres de particules quantiques. Les 5 premières phases de la mitose fractale permet – en même temps – de révéler :
a) le proton (base de toute la matière)
b) la mitose des galaxies noires en galaxise visibles par ses étoiles.
Mais la mitose fractale poursuit son chemin de complexité jusqu’à générer de nombreuses particules, et des cellules capables de se reproduire. Cette inflation d’information s’accompagne d’une augmentation d’entropie de désordre dont le terme est le retour à l’état stochastique de l’Omnivers