Variation des mesures de G
Les différentes mesures de G posent problème, car entre 1994 et 2020, elles oscillent entre :
1994, Erland Myles Standish : 6,67259 (30) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2000 , Gunlach : 6,674215 (92) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2002 : 6,67422 (49) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2007, Jun Luo Liang Cheng : 6,67349 (18) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2010, Liang-Cheng Tu : 6,67349 (18) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2010, James Faller & Parks : 6,67234 (14) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2014 G Rosi : 6,67191 (99) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2014, Riley Newman : 6,67433 (13) ×10-11 m3 kg-1 s-2
2018 ; Qing Li : 6,67448 ×10-11 m3 kg-1 s-2
2020, Chao Xue : 6,67408 (31) ×10-11 m3 kg-1 s-2
Plusieurs hypothèses sont faites sur l’influence des mouvements locaux. La composante gravitationnelle des masses inertielles expérimentales, présente peut-être de légères variations qui expliqueraient la diversité de ces mesures.
1/ Influence locale de la 5eme force
Cette variation de G est inexpliquée par le modèle standard. Certains – avec raison – pensent que les mouvements locaux jouent un rôle. La valeur numérique de G proposée par DUO5 – largement vérifiée au & 6 – a pour référentiel le BEC-fossile. Par nature, elle n’est pas perturbée par l’influence locale du gamma relatif à la 5eme force relative au BEC.
Ci-après, ce schéma indique les différentes accélérations locales qui se conjuguent avec le gamma centripète du BEC. La latitude, l’heure, et la saison pourraient-être la cause des ces variations. L’accélération de la coordonnée A pourrait accentuer le gamma du BEC alors que celle du point B pourrait le compenser.
Dans ce cas les mesures de 1994 et 2010, établies à ~6,672 ×10-11 m3 kg-1 s-2, seraient faites dans des conditions qui tendent à compenser la 5eme force qui est de type vectoriel. On rappelle que ces conditions sont à plusieurs critères (direction, latitude, heure, saison, …etc).
2/ Rappel de l’anomalie du gamma de Pioneer
L’anomalie du gamma centripète mesurée à 8,741(09)×10-10 m/s², freine les sondes Pioneer à cette intensité :
avec
3/ gamma dimensionné sous la forme de G
En rajoutant les paramètres L² et 1/M et les coefficients adéquates, on obtient la constante gravitationnelle vectorielle relative au gamma du BEC. Cela sous-tend que localement, la composante inertielle d’une masse, est scalaire et que sa composante gravitationnelle, comporte une petite partie de nature vectorielle.
4/ Valeur numérique DUO5 (référentiel BEC-fossile)
Par la simple analyse dimensionnelle nous avons proposé cette valeur, proche de celle mesurée en 2010.
5/ Valeur numérique tenant compte de la 5eme force
Cependant dans l’article portant sur l’anomalie Pioneer, nous avons mis en avant une accélération propre aux BECs. Ci-après la dimension de type « accélération » est transformée en dimension de type « constante gravitationnelle » propre au BEC. En rajoutant cette composante constante on obtient la valeur adoptée par la CODATA en 2018 dans sa fourchette d’erreur :
La mesure de Rosi : 6,67191 (99) ×10-11 m3 kg-1 s-2 de 2014 serait alors dans les conditions où GBEC est soustrait selon :
Toutes les valeurs numériques intermédiaires sont possibles
6/ Vérification de G avec les occurrences à sigma > 7
La valeur numérique de G pour DUO5 : 6,67242066155719 ×10-11 m3 kg-1 s-2, se vérifie (à hauteur de sigma >7) avec les 5 relations suivantes dans lesquelles G et indifféremment au numérateur, au dénominateur ou même absent :
avec :
Conclusion
On retrouve ici le problème de la dualité de localité. Il existe un référentiel de base représenté par le BEC-fossile. Le seul référentiel local, mobile et non perturbé, est le centre du soleil. La composante constante de G, relative au BEC est de nature vectorielle. Cela explique les différences entre les mesures. Elles sont soit à ajouter soit à retrancher soit neutre.
3 réponses
Impec
Bonne approche
Bravo ! Bientôt dans Nature ? 😀